L'école d'autrefois et d'aujourd'hui : St Radegonde 1942/2023
Résumé
Les rencontres «Part'Âge d'histoires» organisées sur notre commune de Haute-Goulaine par notre Centre d’Actions sociales, ont pour objectif de créer du lien social entre toutes les générations et de faire connaître et de sauvegarder tout un patrimoine d’histoires de vie.
Les Goulainais et Goulainaises qui y participent aiment s’y retrouver et se souvenir d’épisodes de leur vie, qu’ils soient heureux, amusants, anecdotiques, historiques et aussi difficiles ou tristes. Ces moments sont très riches, captivants et suscitent beaucoup d’émotion.
J’ai été sollicitée en tant que «collectrice» pour animer pendant la «Semaine Bleue» une rencontre sur le thème de «l’école». Le choix de l’établissement s’est porté sur celui de l’école St Radegonde.
Cela a permis un très riche moment entre 25 enfants d'une classe de CE2, et d'anciens élèves comme Suzanne 87 printemps, Guy, Pascal, d'une institutrice et de parents d'élèves,ayant tous fréquentés à des époques différentes cette école.
D'autres personnes conviées ont apporté des fournitures d'école d’autrefois que les enfants ont découverts avec beaucoup de curiosité et d'intérêt, notamment le porte - plume et le plumier. Bien des questions ont été posées entre autre sur les moyens de locomotion: quel transport Suzanne utilisait pour faire les 3 km qui la séparaient de sa maison à l'école? Sa réponse n'a pas manqué de surprendre! «À pied et par tous les temps!»
Guy a présenté une photo de tous les élèves «Garçons» prise en 1959/1960 soit 120 élèves pour seulement 3 classes: petits moyens et grands. Pascal a parlé des jeux à la récréation: les «osselets» ou encore les petits circuits qu'il faisait pour ses billes ou ses voitures. Il a également raconté qu'étant un «gaucher» l'instituteur lui attachait le bras gauche dans le dos pour l'obliger à écrire de sa main droite! Les enfants se sont offusqués de cette pratique!
Très étonnés aussi quand une ancienne institutrice a précisé que l'école des«Filles» et des «Garçons» était séparée. A cette époque tout le monde portait une blouse. A l'école des filles, les institutrices étaient soit une «maîtresse» pour les petites, des «bonnes soeurs» pour les moyennes et les grandes. Pour les garçons c’étaient des maîtresses ou des vicaires. Que dire du poêle dans la classe qu'il fallait alimenter dès l'ouverture de la classe par le premier enfant qui arrivait ou encore que le repas du midi consistait en un simple morceau de pain et de sucre à manger assis sur un banc ! Suzanne avait 6 ans en 1942 et raconte: «on ne se plaignait pas c'était comme ça!» Les différents invités ont présenté d'anciens livres de lecture, des cahiers de lignes d'écriture avec «pleins et déliés» de vieilles ardoises et leur porte-mine, des photos de l'école comme «avant».
Le temps a passé trop vite! Une heure sans interruption, des questions à profusion des enfants tellement captivés, intéressés. Quand nous leur avons demandé «voudriez-vous vivre votre temps à l'école comme Suzanne? La réponse a été unanime «NON»! Et Suzanne de dire «c'était bien comme ça!»
Les Goulainais et Goulainaises qui y participent aiment s’y retrouver et se souvenir d’épisodes de leur vie, qu’ils soient heureux, amusants, anecdotiques, historiques et aussi difficiles ou tristes. Ces moments sont très riches, captivants et suscitent beaucoup d’émotion.
J’ai été sollicitée en tant que «collectrice» pour animer pendant la «Semaine Bleue» une rencontre sur le thème de «l’école». Le choix de l’établissement s’est porté sur celui de l’école St Radegonde.
Cela a permis un très riche moment entre 25 enfants d'une classe de CE2, et d'anciens élèves comme Suzanne 87 printemps, Guy, Pascal, d'une institutrice et de parents d'élèves,ayant tous fréquentés à des époques différentes cette école.
D'autres personnes conviées ont apporté des fournitures d'école d’autrefois que les enfants ont découverts avec beaucoup de curiosité et d'intérêt, notamment le porte - plume et le plumier. Bien des questions ont été posées entre autre sur les moyens de locomotion: quel transport Suzanne utilisait pour faire les 3 km qui la séparaient de sa maison à l'école? Sa réponse n'a pas manqué de surprendre! «À pied et par tous les temps!»
Guy a présenté une photo de tous les élèves «Garçons» prise en 1959/1960 soit 120 élèves pour seulement 3 classes: petits moyens et grands. Pascal a parlé des jeux à la récréation: les «osselets» ou encore les petits circuits qu'il faisait pour ses billes ou ses voitures. Il a également raconté qu'étant un «gaucher» l'instituteur lui attachait le bras gauche dans le dos pour l'obliger à écrire de sa main droite! Les enfants se sont offusqués de cette pratique!
Très étonnés aussi quand une ancienne institutrice a précisé que l'école des«Filles» et des «Garçons» était séparée. A cette époque tout le monde portait une blouse. A l'école des filles, les institutrices étaient soit une «maîtresse» pour les petites, des «bonnes soeurs» pour les moyennes et les grandes. Pour les garçons c’étaient des maîtresses ou des vicaires. Que dire du poêle dans la classe qu'il fallait alimenter dès l'ouverture de la classe par le premier enfant qui arrivait ou encore que le repas du midi consistait en un simple morceau de pain et de sucre à manger assis sur un banc ! Suzanne avait 6 ans en 1942 et raconte: «on ne se plaignait pas c'était comme ça!» Les différents invités ont présenté d'anciens livres de lecture, des cahiers de lignes d'écriture avec «pleins et déliés» de vieilles ardoises et leur porte-mine, des photos de l'école comme «avant».
Le temps a passé trop vite! Une heure sans interruption, des questions à profusion des enfants tellement captivés, intéressés. Quand nous leur avons demandé «voudriez-vous vivre votre temps à l'école comme Suzanne? La réponse a été unanime «NON»! Et Suzanne de dire «c'était bien comme ça!»
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Statut du projet
- Terminé
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