Joffre un lien - partie 2
Résumé
Partie 2 Collecter ? Une pratique et ses difficultés en questionnement.
Notre après-midi à la journée “Joffre un lien” fut ponctuée de temps de collecte mais surtout de rencontres !
Nous avons eu la chance de découvrir des personnes volontaires, bavardes mais cadrées et sans cesse soucieuses de bien faire ! Cela a été très facilitant. Aussi de savoir que les collègues collectrices, bienveillantes et disponibles, étaient présentes pour débriefer, aider à la technique ou en cas de besoin !
Ce qui restera, toujours une des difficultés du collecteur : arriver à dépasser le stade du “j’ai rien raconter de précis” etc… Alors au début on discute, on questionne un peu l'air de rien pour que la confiance s'installe. La difficulté est surtout de faire ressortir dans la discussion La petite histoire.
L’acceptation du refus aussi. Une résidente par exemple semblait avoir des tas de choses à dire, nous lançait des perches mais en lui demandant son accord pour enregistrer, elle n’a pas souhaité poursuivre.
Il est difficile de sortir de sa zone de confort pendant les premières minutes de la journée, avoir peur que les histoires soient trop longues ou trop courtes ou qu’elles ne rentrent pas bien dans les clous de la “Petite Histoire”, ou encore être vigilante aux ressentis de la personne et au respect de ce qu’elle souhaite ou ne souhaite pas dire (et au final tomber sur des personnes vraiment ouvertes et facilitantes !).
Il est peut être délicat de convaincre les personnes rencontrées que ce qu’elles sont en train de nous livrer, souvent avec pudeur et modestie, mérite d’être enregistré et transmis plus largement. Il est aussi difficile de trouver le juste équilibre entre montrer un intérêt pour ce qu’on nous raconte et respecter ce qui relève de l’intime.
Tant de questionnement relevant de cette pratique singulière qu’est la collecte d’histoires de vie !
Un exemple de rencontre totalement imprévue et exceptionnelle car nous l’avons abordé dans la rue ? Anne-Marie, habitante du quartier, qui a emporté Marianne avec elle dans son optimisme et sa joie naturelle, un personnage hors du commun, avec une voix hautement radiophonique !
Merci de suivre ce projet à travers cette série d’articles, la suite très prochainement…
Camille, Fanny, Isabelle, Lucie, Marianne, et Carole-Anne
Notre après-midi à la journée “Joffre un lien” fut ponctuée de temps de collecte mais surtout de rencontres !
Nous avons eu la chance de découvrir des personnes volontaires, bavardes mais cadrées et sans cesse soucieuses de bien faire ! Cela a été très facilitant. Aussi de savoir que les collègues collectrices, bienveillantes et disponibles, étaient présentes pour débriefer, aider à la technique ou en cas de besoin !
Ce qui restera, toujours une des difficultés du collecteur : arriver à dépasser le stade du “j’ai rien raconter de précis” etc… Alors au début on discute, on questionne un peu l'air de rien pour que la confiance s'installe. La difficulté est surtout de faire ressortir dans la discussion La petite histoire.
L’acceptation du refus aussi. Une résidente par exemple semblait avoir des tas de choses à dire, nous lançait des perches mais en lui demandant son accord pour enregistrer, elle n’a pas souhaité poursuivre.
Il est difficile de sortir de sa zone de confort pendant les premières minutes de la journée, avoir peur que les histoires soient trop longues ou trop courtes ou qu’elles ne rentrent pas bien dans les clous de la “Petite Histoire”, ou encore être vigilante aux ressentis de la personne et au respect de ce qu’elle souhaite ou ne souhaite pas dire (et au final tomber sur des personnes vraiment ouvertes et facilitantes !).
Il est peut être délicat de convaincre les personnes rencontrées que ce qu’elles sont en train de nous livrer, souvent avec pudeur et modestie, mérite d’être enregistré et transmis plus largement. Il est aussi difficile de trouver le juste équilibre entre montrer un intérêt pour ce qu’on nous raconte et respecter ce qui relève de l’intime.
Tant de questionnement relevant de cette pratique singulière qu’est la collecte d’histoires de vie !
Un exemple de rencontre totalement imprévue et exceptionnelle car nous l’avons abordé dans la rue ? Anne-Marie, habitante du quartier, qui a emporté Marianne avec elle dans son optimisme et sa joie naturelle, un personnage hors du commun, avec une voix hautement radiophonique !
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Camille, Fanny, Isabelle, Lucie, Marianne, et Carole-Anne
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