Auto-collecte de LUCAS Capucine
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LUCAS Capucine
Titre de l'histoire
Le temps de l'insouciance
Dépôt (par écrit ci dessous / par audio ou video à droite dans "fichier")
Juin 2006. Dernier jour de lycée. Je me retrouve pour la dernière fois à fouler le chemin vers le lycée Jules Verne à Nantes. Ce jour-là, il fait un grand ciel bleu, pas un nuage pour venir entacher ce magnifique moment : le premier jour du reste de ma vie.
Je me retrouve à faire les choses dans cet ordre-là pour la dernière fois : descente du bus 11, monter les marches de Place du cirque, traverser la Place Bretagne, atteindre la rue Mercoeur et tourner dans la petite rue où se trouve l’entrée du lycée. Je ne sais pas exactement ce qui va se passer pour moi après ce jour. La seule chose que je sais, c'est qu'à partir de ce jour, toutes mes habitudes vont changer. Je me retrouve dans la rue Mercoeur avec mon compagnon depuis 3 ans : mon sac à dos Eastpack gris presque vide. La veille, nous avons commencé les hostilités, les batailles d’oeufs, farine, lait. C’est une tradition chez les Terminales à Jules Verne. Pourtant, cette année, cette fin n’aura pas la même saveur car nous n’avons pas le droit de faire cela dans l’enceinte du lycée. A l’époque, l’incompréhension de cet interdit et l’envie de se souvenir de ce jour nous amène moi et quelques camarades à s’engrener pour une bataille monumentale. L’horaire est donné : à la sonnerie de midi, tous les coups seront permis.
Ce matin-là, à la récréation de 10h, je me retrouve dans la supérette où j’ai si souvent dépensé mon argent de poche pour des goûters. Cette fois-ci, je me dirige vers le rayon farine, puis je cherche les oeufs. Dix minutes plus tard, je me retrouve assise au fond de la classe pour mon dernier cours : le cours de philosophie. Je jubile d’avance de ce moment de fourberie et d’éclat’ qui va bientôt arriver sans me soucier à l’époque du gaspillage que je générais.
A 12h, je sors l’air innocente et c’est parti ! Mes premières victimes n’ont pas de “munitions” et c’est avec un plaisir immense que tout commence. Nous formons des équipes, certains se dépêchent d'aller acheter des provisions, d’autres contre-attaquent. Pendant à peu près 1h, nous nous retrouvons à nous chercher les uns les autres, certains de mes camarades se sont réfugiés de l’autre côté de la route et attaquent à coup de lancement d'œufs.
Je me retrouve à faire les choses dans cet ordre-là pour la dernière fois : descente du bus 11, monter les marches de Place du cirque, traverser la Place Bretagne, atteindre la rue Mercoeur et tourner dans la petite rue où se trouve l’entrée du lycée. Je ne sais pas exactement ce qui va se passer pour moi après ce jour. La seule chose que je sais, c'est qu'à partir de ce jour, toutes mes habitudes vont changer. Je me retrouve dans la rue Mercoeur avec mon compagnon depuis 3 ans : mon sac à dos Eastpack gris presque vide. La veille, nous avons commencé les hostilités, les batailles d’oeufs, farine, lait. C’est une tradition chez les Terminales à Jules Verne. Pourtant, cette année, cette fin n’aura pas la même saveur car nous n’avons pas le droit de faire cela dans l’enceinte du lycée. A l’époque, l’incompréhension de cet interdit et l’envie de se souvenir de ce jour nous amène moi et quelques camarades à s’engrener pour une bataille monumentale. L’horaire est donné : à la sonnerie de midi, tous les coups seront permis.
Ce matin-là, à la récréation de 10h, je me retrouve dans la supérette où j’ai si souvent dépensé mon argent de poche pour des goûters. Cette fois-ci, je me dirige vers le rayon farine, puis je cherche les oeufs. Dix minutes plus tard, je me retrouve assise au fond de la classe pour mon dernier cours : le cours de philosophie. Je jubile d’avance de ce moment de fourberie et d’éclat’ qui va bientôt arriver sans me soucier à l’époque du gaspillage que je générais.
A 12h, je sors l’air innocente et c’est parti ! Mes premières victimes n’ont pas de “munitions” et c’est avec un plaisir immense que tout commence. Nous formons des équipes, certains se dépêchent d'aller acheter des provisions, d’autres contre-attaquent. Pendant à peu près 1h, nous nous retrouvons à nous chercher les uns les autres, certains de mes camarades se sont réfugiés de l’autre côté de la route et attaquent à coup de lancement d'œufs.
- A 13h, plus personne ne veut continuer, nous nous installons tous au coin de la rue de l’industrie, en plein soleil. Nous sommes tous recouverts de toutes sortes d’aliments et pourtant, j’ai le sourire aux lèvres et mes camarades aussi. Après des “au-revoir” et conscient que nous nous reverrons le soir même, il est temps pour moi de rentrer à la maison toute sale. Malgré le regard des gens dans le bus, je suis sur un petit nuage : les années lycée sont bien terminées.
Entre le démarrage du défi et aujourd'hui, quelles sont les difficultés rencontrées?
Les difficultés que j'ai rencontré sont :
- de remettre en place toutes les étapes de manière chronologique de mon souvenir.
- Revenir aussi dans les ressentis que j'avais à l'époque.
- Difficulté de trouver les bons moments pour exprimer mon souvenir
- Mon point noir : l'orthographe.
- de remettre en place toutes les étapes de manière chronologique de mon souvenir.
- Revenir aussi dans les ressentis que j'avais à l'époque.
- Difficulté de trouver les bons moments pour exprimer mon souvenir
- Mon point noir : l'orthographe.
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