Auto-collecte de JAFFRENOU Florence
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JAFFRENOU Florence
Titre de l'histoire
Histoire de voisins - Novembre 2005 – 3 avenue de Chambéry à Annecy
Dépôt (par écrit ci dessous / par audio ou video à droite dans "fichier")
5 heures du matin, les pompiers toquent à toutes les portes de l'immeuble, 7 au total.
J'ai emménagé dans cet immeuble avec ma petite famille il n'y a pas si longtemps. Je ne connais pas encore bien mes voisins. Je suis au 4ème étage.
« Dépêchez-vous ! Dépêchez-vous ! » On évacue l'immeuble...
Je réveille mes 3 enfants avec la plus grande délicatesse possible pour tenter de ne pas les effrayer et j'attrape au passage un châle pour emmitoufler la petite dernière qui somnole dans mes bras. Nous voilà tous en pyjama descendant les escaliers enfumés. Une voiture a pris feu sur le parking juste devant la porte de l'immeuble et elle est accolée à la conduite de gaz. En éclatant, les pneus de la voiture ont fait pénétrer une forte odeur de caoutchouc dans toute la montée, maintenant recouverte d'une fine couche noire, un peu comme de la suie.
Rien ne vaut les situations accidentelles pour faire apparaître l'entraide et la solidarité. Les voisins des montées à-côté sont descendus avec des thermos et du café ; des plaids pour les enfants. Et nous avons fait connaissance. Le danger ayant été écarté et ne déplorant aucun blessé, j'ai pu joyeusement deviser avec les uns et les autres. Ce fut le début d'une belle amitié qui me lie à eux encore aujourd'hui. Moi qui suis d'une nature naïve, je fais plutôt spontanément confiance aux gens que je rencontre. Je trouve que les voisins ont une place à part dans ma vie. Ils sont là, à-côté. Je les croise souvent. Je sais que je peux compter sur eux.
Ce jour là je me suis dit qu'il y avait bien une autre voie que celle de l'individualisme que l'on veut nous faire admettre comme courant dominant. À nous de rendre visible la voie de la coopération et de la solidarité ; montrer que c'est possible ; et que cela rend heureux.
J'ai emménagé dans cet immeuble avec ma petite famille il n'y a pas si longtemps. Je ne connais pas encore bien mes voisins. Je suis au 4ème étage.
« Dépêchez-vous ! Dépêchez-vous ! » On évacue l'immeuble...
Je réveille mes 3 enfants avec la plus grande délicatesse possible pour tenter de ne pas les effrayer et j'attrape au passage un châle pour emmitoufler la petite dernière qui somnole dans mes bras. Nous voilà tous en pyjama descendant les escaliers enfumés. Une voiture a pris feu sur le parking juste devant la porte de l'immeuble et elle est accolée à la conduite de gaz. En éclatant, les pneus de la voiture ont fait pénétrer une forte odeur de caoutchouc dans toute la montée, maintenant recouverte d'une fine couche noire, un peu comme de la suie.
Rien ne vaut les situations accidentelles pour faire apparaître l'entraide et la solidarité. Les voisins des montées à-côté sont descendus avec des thermos et du café ; des plaids pour les enfants. Et nous avons fait connaissance. Le danger ayant été écarté et ne déplorant aucun blessé, j'ai pu joyeusement deviser avec les uns et les autres. Ce fut le début d'une belle amitié qui me lie à eux encore aujourd'hui. Moi qui suis d'une nature naïve, je fais plutôt spontanément confiance aux gens que je rencontre. Je trouve que les voisins ont une place à part dans ma vie. Ils sont là, à-côté. Je les croise souvent. Je sais que je peux compter sur eux.
Ce jour là je me suis dit qu'il y avait bien une autre voie que celle de l'individualisme que l'on veut nous faire admettre comme courant dominant. À nous de rendre visible la voie de la coopération et de la solidarité ; montrer que c'est possible ; et que cela rend heureux.
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